N°240#97 : Quelques mots évocateurs de ce tableau


N°240#97 130cm X97cm

Ici, le silence prend feu.
Une lumière éclate, une nuit se fissure.
La toile devient un chant muet, un cri de couleur, une danse suspendue entre l’ombre et l’embrasement.

Comme une aurore née d’un rêve oublié, cette peinture surgit du néant avec la force d’un monde en création. Le noir profond y est une matrice — non pas absence, mais promesse. Il engendre des éclats solaires, des lueurs magmatiques, des rivières d’incendie. Des formes vibrent, inachevées, comme des souvenirs d’univers encore en gestation.

Regardez bien : ce n’est pas seulement de la couleur, c’est un battement.
Un rythme souterrain, une pulsation intérieure, un feu sacré qui consume doucement les contours du réel.

L’artiste ne peint pas une scène, il ouvre un passage.
Un seuil vers l’invisible.
Et à celui ou celle qui ose s’y aventurer, il offre un voyage — intime, infini, incandescent.

 

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