Ici, le silence prend feu.
Une lumière éclate, une nuit se fissure.
La toile devient un chant muet, un cri de couleur, une danse suspendue entre
l’ombre et l’embrasement.
Comme une aurore née d’un rêve oublié, cette peinture surgit
du néant avec la force d’un monde en création. Le noir profond y est une
matrice — non pas absence, mais promesse. Il engendre des éclats solaires, des
lueurs magmatiques, des rivières d’incendie. Des formes vibrent, inachevées,
comme des souvenirs d’univers encore en gestation.
Regardez bien : ce n’est pas seulement de la couleur, c’est
un battement.
Un rythme souterrain, une pulsation intérieure, un feu sacré qui consume
doucement les contours du réel.
L’artiste ne peint pas une scène, il ouvre un passage.
Un seuil vers l’invisible.
Et à celui ou celle qui ose s’y aventurer, il offre un voyage — intime, infini,
incandescent.
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