Exposition Zarbo 2023

 


Des peintures, des sculptures et des dessins à l'honneur à la salle Saint-André de Châteaudun.

L’Echo républicain

Vie associative

L'exposition de l'association Zarbo est à découvrir à la salle Saint-André, à Châteaudun, jusqu'au 19 mars : "Quand nous exposons ici, nous nous exposons"

Publié le 04/03/2023 à 22h33



Chantal Amary, secrétaire de Zarbo (avec la veste rouge) et une poignée d’exposants, salle Saint-André. © Agence CHATEAUDUN

 

Le vernissage de l’exposition annuelle de Zarbo s’est tenu samedi 4 mars, salle Saint-André, où 87 œuvres sont à découvrir jusqu’au 19 mars.

Sans Raphaëlle Jourdain, la présidente de Zarbo, à ses côtés, c’est avec d’autant plus d’émotion que Chantal Amary, la secrétaire de l’association, a assuré le vernissage de l’exposition. « J’ai même oublié de lui souhaiter un bon rétablissement pendant mon discours, confie-t-elle. Elle s’est beaucoup investie pour cette belle exposition. »

Cette année, 87 œuvres sont présentées, pour 13 artistes. Marie Catherinot, nouvelle exposante, s’est greffée au noyau dur avec ses aquarelles.

« Nous nous exposons »

« L’exposition est similaire avec ce que nous avons d’habitude, sourit Chantal Amary, mais avec un accrochage qui nous est bien particulier. Nous exposons ensemble des œuvres qui se répondent. Quand nous exposons ici, nous nous exposons. »

L'exposition annuelle de l'association Zarbo est visible à la salle Saint-André jusqu'au 19 mars.

Comme l’a rappelé Gérald Machurez, conseiller municipal délégué aux musées et à la culture, ce sont plusieurs formes d’art qui sont exposées par le biais de Zarbo, à savoir la peinture, la sculpture ou bien sûr l’art postal.

« Le beau est ce qui plaît universellement sans concept, comme le disait le philosophe Emmanuel Kant », a renchéri le maire (SE) Fabien Verdier, tout en saluant l’engagement de la présidente Raphaëlle Jourdain et le travail fourni par les participants au concours d’art postal.

Alice Baudet, conseillère départementale mais aussi présidente du Groupe dunois d’expression artistique (GDEA), a eu un message très « direct » aux artistes : 

« Vous mettez de vos tripes, vous mettez des choses, vous prenez des risques en exposant. Mais il faut y aller, il faut donner de soi. »

Et de poursuivre : « Nous vivons dans une période compliquée en ce moment où nous avons tendance à être pessimistes. Des moments comme aujourd’hui (NDLR, samedi) sont des baumes au cœur. »

Ce souvenir d’un voyage en 2012 a une résonance forte aujourd’hui. Il est un hommage à Taras Chevtchenko, artiste né serf en 1814, près de Kiev. Il meurt en 1861, année de l’abolition du servage. Soucieux d’éduquer son peuple, ce peintre, aussi poète, a créé un alphabet ukrainien.

Ces mots d’ordre sont aussi partagés par le député Philippe Vigier. « Ce sont des rendez-vous culturels comme cela dont nous avons besoin. La culture est avant tout un élément de dialogue, d’écoute, voire un langage des signes, qui permet à chacun de s’apaiser. »

Un « gros » projet à venir dans l’année

Outre son exposition annuelle, l’association Zarbo fait aussi « plein d’autres choses », souligne Chantal Amary. De par son concours d’art postal, « toujours magnifique sur le thème de la nature », dont la remise des prix se fera le vendredi 17 mars, à 17h30, salle Saint-André.

Annabelle Huret expose ses sculptures pour la première fois dans le cadre de l'exposition de Zarbo. Elle s'inspire des bryophytes (plantes) et des membracides (petits insectes).

Les adhérents se sont également rendus, respectivement au printemps et à l’automne 2022, à la maison du peintre impressionniste Claude Monet, à Giverny (Eure), et au musée du Louvre, à Paris pour y découvrir l’exposition “Les Choses”, consacrée à l’histoire de la nature morte.

L’association Zarbo a « un gros projet cette année » : celui de peindre quatre transformateurs aux couleurs des villes jumelles de Châteaudun. Le projet est porté par le comité de jumelage, présidé par Martine Provost. Le premier transformateur devrait être peint au printemps 2023, devant le collège Anatole-France.

 

Julie Guillaud

 

 

 

 

 

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